 |
|
|
|
|
 |
 |
 |
 |
|
En
première partie
TIA and The Patient
Wolves (France)
Créé en 2002 et véritable adepte du Chicago Blues,
TIA and The Patient Wolves
est un exemple brillant de formation dominée par une magnifique
guitariste-chanteuse.
Sur scène depuis l'âge de 18 ans, aujourd'hui du haut de
ses 26 ans, Tia affiche
une belle expérience musicale acquise grâce à des
rencontres sur les routes d'Europe avec le Chicago Blues Festival 2000
: Larry Garner, Zora Young, Ken Saydak
ou encore James Wheeler. Cette magnifique guitariste
possède un jeu vintage fin
et aéré, tout en finesse, une superbe voix blues pleine
de sensualité.
Elle est entourée de musiciens fascinant d'efficacité et
de feeling : Olivier Perez
à la basse et Fabrice Bessouat à la batterie.
Tia nous démontre aussi qu'une nouvelle génération
de drôles de jeunes filles
s'en prend au blues avec talent et brio, et que le blues n'est pas qu'une
affaire d'hommes ! Touché par sa fougue et sa passion du Blues,
notre ami harmoniciste-chanteur Big Dave lui a proposé
de l'accompagner cet été sur les scènes des festivals
de blues de Cahors
et Cognac. Une artiste à suivre avec intérêt.
http://tiaandthepatientwolves.skynetblogs.be
Né le 4 novembre 1943 à Drew, en plein coeur du Mississippi, James “Boo Boo” Davis
se met à la batterie à l’âge de 7 ans. Grandissant au sein d’une famille totalement impliquée dans la musique, il n’est pas étonnant de le voir diriger à 18 ans un orchestre : le Davis Brothers Band qui écume tous les clubs du pays.
C’est à l’âge de 24 ans qu’il s’établit à East St Louis où sa formation devient le band attitré du Tabby’s Red Rom. Son apprentissage se poursuit lors des passages
de Little Walter, Sonny Boy Williamson, Elmore James que Boo Boo Davis
a l’honneur d’accompagner. Il faudra attendre 1999 pour voir Boo Boo Davis en Europe avec l’harmoniciste Arthur Williams au Handzame Blues Festival en Belgique.
On retrouve Boo Boo campé aux fûts sur l’album d’Arthur Williams : “Harpin’On It”
sur le label Fedora. En 2000, c’est enfin sous son propre nom, comme chanteur-harmoniciste, qu’une tournée le conduira à travers tout le vieux continent et qu’il enregistrera son album “East St Louis” pour le label Black & Tan. Boo Boo Davis fait montre désormais d’un talent de multi-instrumentiste en soufflant les notes bleues
dans un harmonica, sa voix intense, menaçante, puissante et râpeuse rappelle
son mentor, le “Loup Hurlant”. C’est lors d’une seconde tournée en 2002, où il donne
une série de 26 concerts en Europe, et se produit entre autres au Nancy Jazz Pulsations et au Blues Festival in Eslov en Suède, qu’il enregistre toujours pour Black
& Tan son fameux album “Can Man”. Il revient encore en Europe en mars/avril 2003
et en août 2003 où il est programmé au Colne GB Blues Festival en Grande Bretagne.
Son dernier CD “The Snake” sorti en février 2004 est encensé par toute la presse spécialisée. Ce sont ces longues années de travail et d’influences, dont celle de Howlin’Wolf qui font que le blues de James “Boo Boo” Davis resplendit de feeling, d’énergie, d’authenticité, ingrédients de ce blues des jukes-joints, ce blues que l’on aime à Blues Station. Il sera accompagné par ses musiciens réguliers : Jan Mittendrop
à la guitare, Jasper Mortier à la basse et John Gerritse à la batterie.
http://www.booboodavis.com/
Guitariste-chanteur, Eugene “Hideaway” Bridges est une des révélations blues
de ces dernières années. Né à New Orleans en 1963, il est le dernier fils du bluesman Hideaway Slim dont il héritera le sobriquet. Ses racines musicales se développent
très tôt en accompagnant son père dans les clubs de Blues de Louisiane.
Par la suite, son père ayant rejoint l'église en tant que prêtre, le gospel devient son influence majeure. Eugene crée son premier groupe à l'âge de sept ans, avec ses frères.
De retour de l'armée, Eugene forme en 91 le Hideaway Blues Band qui tournera
en Amérique et en Europe. À Paris, en 96, il est remarqué par Big Joe Turner,
l’ex-bassiste de B.B. King, qui lui offre de devenir chanteur et guitariste dans son groupe le Memphis Blues Caravan. Dans tous les pays d'Europe où ils tournent, Eugene reçoit d'excellentes critiques. Avec un jeu de guitare époustouflant d’aisance qui évoque
B.B. King et une voix de toute beauté à l’intonation de Sam Cooke, Eugene devient
une véritable star des festivals et des clubs. Son succès le pousse à reformer son propre groupe et lors d’une tournée en Angleterre en 97, il enregistre son 1er album : “Live in Dublin”. En 98, il signe le magnifique album “Born to Be Blue” avec le label Blueside. Cette reconnaissance est complétée par un British Blues Award du Meilleur Chanteur 98.
À partir de 2000, c’est le label Armadillo qui le prend sous sa coupe ;
sortiront successivement “Man Without A Home” puis en 2003 “Jump The Joint”.
Ces 2 albums lui permettront de paraître en vedette des principaux festivals
aux États-Unis, en Europe, Singapour, Nouvelle Zélande et en Australie.
En septembre 2004, il entre en studio à Austin avec son ami le guitariste Rocky Athas
et enregistre “Coming Home”, une perle à vous faire pâlir.
Sans conteste Eugene est l’une des étoiles qui monte, monte, et Dieu sait
où il s’arrêtera ! À ne surtout pas manquer sous peine de ne plus pouvoir l’approcher !
Il sera accompagné de son Band : Dean Ross aux claviers, Gary Lance à la basse
et Joachim Greve à la batterie.
http://www.bluearmadillo.com/pages/artists/eugene_hideaway_bridges.shtml
