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SISTA MONICA & her band (USA)
Énergique, pétulante, elle donne de la voix comme une vraie shouter de R’n’B.
Née à Gary dans l’Indiana, Sista Monica Parker fait ses débuts dés l’âge de 12 ans
dans le chœur de l’église de sa ville natale avant d’aller chanter le gospel à Chicago
et Détroit dans le Michigan. Sans rien renier de cette expérience spirituelle,
elle s’est dirigée depuis plus de vingt ans, vers le blues et la soul.
C’est un des programmateurs du Monterey Bay Blues Festival qui la remarque
lors d’une de ses prestations à Santa Cruz. Il lui donnera l’accès à la grande scène
de l’édition 93, avec au programme ce soir là , B.B. King, The Neville Brothers,
et sa propre idole Etta James. Le lendemain de son concert, le Monterey Herald
plaçait sa photo couleur en couverture légendée comme suit :
“Elle a l’âme d’Aretha Franklin, la puissance vocale d’Etta James,
la voix churchy de Mavis Staples, le drive de Koko Taylor, le funk
de James
Brown et l’esprit entertainer de Katie Webster”.
Dès lors, tout s’enchaîne avec la sortie de plusieurs albums pour le label
Mo Muscle Record : “Get Out My Way” en 95, “Sista Monica” en 97,
“People Love the Blues” en 2000, et de nombreuses tournées à travers le monde.
Ses prestations en Europe du nord connaissent un succès fou.
Elle est l’invitée d’honneur du Blues Estafette d’Utrecht en 97. C’est en Belgique,
lors du Belgium Rhythm n’ Blues Festival, de Peer en 2000 devant 17000 spectateurs
que Sista Monica enregistre “Live in Europe”. L’album sort en 2001.
Une maladie grave en 2002 ne l’empêchera pas de chanter, mais il faudra attendre
un peu pour que Sista revienne sur le devant de la scène avec la sortie
de “Love, Soul & Spirit” en 2004 et “Can't Keep a Good Woman Down” en 2005.
“Sweet Inspirations” en 2008 et “Soul Blues & Ballards” en 2009,
ses deux derniers albums seront de la même mouture.
Chantant le blues avec un sorte de rage mystique, comme si sa voix de soprano
rugueuse devait encore dominer un de ces chœurs géants où elle s’est aguerrie.
Une voix aux débordements savamment contrôlés, une vraie présence
et une osmose totale avec son orchestre : Daniel Beconcini au piano et à l’orgue
Hammond B3, Don Caruth à la guitare, Gary Regina au saxophone ténor,
Chris Akin à la basse et David Tucker à la batterie. Une vélocité aux avant-postes
et un groove en fond de scène, la formule est imparable !
Avec son style fumeux et sexy, cette petite bonne femme est une bombe !
Sista Monica Parker est une vraie brûleuse de planches.
Une véritable tornade noire !
www.sistamonica.com
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LORETTA & The Bad Kings (Fr)
Basés aujourd’hui à Bordeaux, ces quatre artistes ont attendu une douzaine
d’années avant de devenir Loretta and the Bad Kings.
Des années sur les routes européennes et à plusieurs reprises de l’autre côté
de l’Atlantique, ils se sont souvent croisés dans des formations aussi différentes qu’enthousiasmantes.
En véritable Lady shouter, Loretta (The Wild West Blues Revue, Southside Blues…),
est une chanteuse au charisme naturel.
Sa voix se fond dans le tapis sonore élaboré par les Bad Kings, un band bien cohérent
mené par le guitariste Anthony Stelmaszack (Dawn Tyler Watson, Amos Garrett,
JB Boogie, Paul Orta…). du bassiste Mig Toquereau (Doo The Doo, Shawn Pittman,
Hector Watt, The Wild West Blues Revue…) et du batteur Andy Martin (Budy Miles,
Lazy Lester, Bob Feldman, Mudzilla…). Avec un répertoire sans concessions,
Loretta et ses Bad Kings arrachent à coup sur des frissons à son public.
En attendant un album studio, ils ont gravé un album “live” lors d’un de leurs derniers
concerts. Avec un melting pot de Blues, de rock’n’roll, de Soul et de sueur,
leur seul but essentiel est originel : vous faire danser.
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